Edward aux mains d'argent

AUTOUR DU FILM :

Alors aujourd'hui je m'interesse à ce film célèbre dont le titre original est Edward Scissorhands.

A la fois produit, écrit, et réalisé par Tim Burton, ce film date de 1990 et sort en 1991 en France. 

C'est la toute première collaboration entre le réalisateur et l'acteur Johnny Depp, qui apparaîtra ensuite dans nombreux de ses films.

C'est un conte fantastique imaginé par Tim Burton, qu'il considère comme son oeuvre la plus personnelle. 

SYNOPSIS :

C'est l'histoire qui explique d'où vient la neige. Non je rigole. Enfin non. Enfin c'est du Tim Burton quoi...

Plus sérieusement, Edward est la création d'un inventeur fou qui n'a pas eu le temps de finir son oeuvre avant de mourir. Celui ci se retrouve donc avec des ciseaux à la place des mains. Il est alors amené à vivre dans une banlieue américaine moyenne et doit apprendre à vivre avec les individus qui l'entourent.

AVIS PERSONNEL :

Dans l'ensemble, je trouve l'histoire très bien amenée et particulièrement émouvante. 

Le film traite différent stages de la découverte que fait Edward de lui même.

Tout d'abord on découvre un personnage très isolé et complètement naïf, qui n'a jamais découvert le monde extérieur. Il est ensuite, un peu contre son gré, amené à vivre dans cette espèce de banlieue américaine des années 50 dans laquelle vie une communauté qui au premier abord à l'air sympathique et accueillante (bien qu'insuportable par sa niaiserie et son hypocrisie). Tout au long du film, on peut voir les habitants manipuler ce pauvre "homme", puis le rejeter et se retourner contre lui, par peur de l'inconnu, du différent. 

Bon je ne m'étale pas sur l'hisoire romantique, le film -selon moi- aurait pu s'en passer. 

Quant à la réalisation, elle est également particulièrement remarquable. L'univers est complètement fantaisiste et pourtant on pourrait croire qu'il s'agit d'une histoire absolument probable, où les machines deviennent des êtres humains grâce à des biscuits en forme de coeur, et où les blocs de glace de 3m de haut surgissent de nulle part et tout le monde trouve ça normal (si, si).

Le contraste entre le monde rose bonbon, les maisons et voitures pastels, et la noirceur de la colline et du château duquel Edward vient est remarquable. Il y a toujours un parallèle entre le monde normal, les belles images du quartier et de ses habitants, et les images d'Edward et de ce monde, qui ont tendance à suggérer la peur.

Bref, belle leçon de morale, film à voir si ce n'est pas déjà fait, ou à revoir, ça ne fait pas de mal.

CITATION :

"J'suis pas fini.", Edward.

SOUNDTRACK :

Edward Scissorhands - "Main Title" (Danny Elfman)

Sophie FINCK

Comments

[MademoiselleChat]

C'est le film de ma vie. Sans lequel je ne serais pas autant obsédée par le cinéma. Et je crois que cette histoire d'amour est essentielle au film, c'est à travers elle qu'Edward devient plus humain que les humains.